Journée des Bénévoles 1er décembre 2018

Interrogations sur nos pratiques d’Accompagnement des Aidants ?

 Ne jugeons pas les Aidants !

Nous Bénévoles ne sommes pas à la même place qu’eux, notamment sur le plan affectif.

Sachons les accueillir et les apaiser par rapport à leur souffrance, leur colère, et à leur solitude (leur vie sociale est terriblement impactée, comme lors du deuil), cette écoute doit se faire en dehors de la présence du Malade, car la dépendance de l’Aidé devient naturellement une interdépendance entre l’Aidant et l’Aidé, d’où l’intérêt d’un « tiers » qui sache écouter l’Aidant en « tête à tête » (savoir apprivoiser progressivement la relation, sans exigence de résultat).

Il existe chez les Aidants une « culpabilité » inévitable, mais qui ne doit pas être envahissante !

Ce sentiment est lié à l’impuissance de l’Aidant face à la fragilité de l’Aidé qui  le renvoie à sa propre fragilité, il existe chez l’Aidant une « non maîtrise » qui est consciente, mais aussi une « modification » de lui-même inconsciente, par rapport à sa relation antérieure à l’autre : « plus rien ne sera comme avant ».

Cette culpabilité peut se manifester de façon paradoxale : « en faire trop » comme « en faire pas assez ».

L’image renvoyée à l’Aidant par l’Aidé est intégrée dans le « deuil blanc » , leur perception actuelle est différente par rapport au passé.

Nous Bénévoles vivons l’instant présent avec eux, la fin de vie est faite d’une multitude de « petites choses ».

Nous pouvons être des « médiateurs » entre les Aidants et les Aidés, comme un « ciment » pour permettre au « couple Aidant-Aidé » de se parler !

Les Bénévoles Peuvent Aider A Reconstruire Des Relations Entre Les Familles Et Les Malades.

Nous  n’avons pas  à entrer dans le jeu du « sentiment d’abandon ».

Les Soignants comptent parfois sur nous pour assurer ces relations.

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Echanges sur nos pratiques de Bénévoles en général.

Il n’existe pas de profil-type de « bon Bénévole ».

Chaque Bénévole a sa personnalité et intervient avec ses repères par rapport à sa formation.

Nos accompagnements dépendent aussi des Services dans lesquels nous intervenons.

La confiance mutuelle se construit progressivement.

Les Soignants sont respectueux de nos accompagnements, et en retour se confient volontiers à nous aussi quand s’est installée cette confiance réciproque.

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Perspective pour les accompagnements à domicile.

Le trait dominant du domicile, c’est l’intimité du « couple Aidant-Aidé » (le « Nous » est présent en permanence).

ll est nécessaire de demander l’autorisation de « rentrer » dans le domicile, au début, il convient de partager un moment ensemble pour créer une confiance réciproque, en ayant au début des petits objectifs.

Le domicile est un milieu où le « Nous » est très « intrusé », notamment par les Soignants professionnels (certains tiers sont maladroits et peuvent brouiller les cartes ensuite lors de la venue de Bénévoles.

«  Pour plus de détails, vous pouvez consulter, dans la bibliothèque du local, le diaporama de l’intervenante. »

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les aidants familiaux